Le 2 mars, à Paris, 14h, Place de la République, joignons nos voix à celles des grévistes de la faim!

(Communiqué de la Coordination nationale Solidarité Kurdistan – CNSK)

Le Conseil Démocratique Kurde en France appelle à un rassemblement le samedi 2 mars 2019 à 14h, Place de la République, à Paris, pour alerter l’opinion publique et les gouvernements européens sur le message que portent, depuis plus de trois mois, les grévistes de la faim kurdes. Parmi eux, des centaines de prisonniers politiques ainsi que la députée Leyla Güven qui a dépassé les 113 jours. A Strasbourg, 14 kurdes sont également engagé-e-s dans ce mouvement devant le Parlement Européen, la vie d’un certain nombre d’entre eux est aujourd’hui gravement en danger, il en est de même pour celle de Mme Leyla Güven.

Ces femmes et hommes demandent la fin de l’isolement du leader kurde Abdullah Öcalan et la libération de tous les prisonniers politiques. Le régime d’isolement auquel est soumis M. Öcalan est contraire aux conventions internationales régissant le respect des conditions d’incarcération des détenu-e-s. La Turquie doit respecter ce droit comme elle doit respecter les droits du peuple kurde à faire valoir son identité, sa culture et ses choix politiques dans un pays membre du Conseil de l’Europe et de l’Union douanière européenne.

A ce titre la Turquie n’est pas exempte de respecter les principes fondamentaux de la démocratie, des droits des minorités, de la liberté d’expression individuelle et collective.

La Coordination Nationale Solidarité Kurdistan appelle à une large mobilisation le 2 mars 2019 à Paris et dans toutes les villes où des rassemblements se tiendront.

Joignons nos voix à celles des grévistes de la faim pour exiger, ensemble, la fin de l’isolement de M. Abdullah Öcalan et la libération de tous les prisonnier-e-s politiques en Turquie.

2 MARS À PARIS 14H PLACE DE LA REPUBLIQUE

Paris le 27/02/2019

_________________________________
Alternative Libertaire – Amis du Peuple Kurde en Alsace – Amitiés Corse Kurdistan –  Amitiés Kurdes de Bretagne (AKB) – Amitiés Kurdes de Lyon Rhône Alpes –  Association Iséroise des Amis des Kurdes (AIAK)  Association Solidarité France Kurdistan –Centre d’Information du Kurdistan (CIK) – Collectif Amitiés Kurde Vendée – Conseil Démocratique Kurde de France (CDKF) – Ensemble – Mouvement de la Jeunesse Communiste de France – Mouvement de la Paix –  Mouvement des Femmes Kurdes en France (TJK-F)- MRAP (Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié́ entre les Peuples) –  Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) – Parti Communiste Français (PCF) – Réseau Sortir du Colonialisme – Union Démocratique Bretonne (UDB)) – Union Syndicale Solidaire – Solidarité́ et Liberté́ (Marseille)

Plus à explorer

Le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) condamne fermement l’usurpation autoritaire des municipalités kurdes de Mardin, Batman et Halfeti par le régime AKP-MHP. En destituant les co-maires du DEM Parti, démocratiquement élus, et en les remplaçant par des administrateurs désignés, le gouvernement turc piétine une fois de plus la volonté populaire et viole gravement les principes démocratiques.
Non classé

L’État turc piétine la démocratie et intensifie la répression contre le peuple kurde

Le Conseil démocratique kurde en France (CDK-F) condamne fermement l’usurpation autoritaire des municipalités kurdes de Mardin, Batman et Halfeti par le régime AKP-MHP. En destituant les co-maires du DEM Parti,

Le Conseil Démocratique Kurde en France condamne fermement les bombardements meurtriers perpétrés par l'armée turque dans le nord de la Syrie, qui ont causé, selon les premiers bilans, la mort de plus de 12 civils, dont des enfants et ont blessé plus de 25 autres personnes. Ces bombardements, survenues après l’attaque contre le siège des industries de défense de Turquie près d'Ankara, sont non seulement injustifiées, mais constituent également des crimes de guerre flagrants.
Non classé

Halte aux bombardements de l’État turc contre les civils au Rojava

Le Conseil Démocratique Kurde en France condamne fermement les bombardements meurtriers perpétrés par l’armée turque dans le nord de la Syrie, qui ont causé, selon les premiers bilans, la mort