La répression des militants kurdes en France doit cesser !

C’est dans une atmosphère de tentative d’apaisement des tensions diplomatiques entre la Turquie et la France qu’intervient une nouvelle vague de mesures de gel des avoirs visant 12 militants associatifs kurdes.

Rassemblement mercredi 17 février, 13h,
9 place Madeleine (Paris 8)

C’est dans une atmosphère de tentative d’apaisement des tensions diplomatiques entre la  Turquie et la France qu’intervient une nouvelle vague de mesures de gel des avoirs visant 12 militants associatifs kurdes.

Au cours de ces trois dernières années, de nombreux militants kurdes membres des associations du réseau du CDK-F, ainsi que des représentants du CDK-F ont font l’objet de mesures administratives répressives basées sur des allégations fallacieuses.

Des allégations infondées, mensongères, incohérentes et portant atteinte à la liberté d’association et à la dignité des personnes sont mentionnées dans chacun des arrêtés ministériels visant les militants kurdes. 

Toutes ces mesures visent un objectif commun : l’intimidation et la criminalisation. 

Parallèlement aux mesures de gel des avoirs, des membres de nos associations se font convoquer sans raison par la DGSI, toujours dans le même but d’intimidation et de criminalisation. 

Cette stratégie développée contre les Kurdes, sous la pression des lobbys anti-kurdes du Quai d’Orsay passés à l’acte pour satisfaire la Turquie, recouvre des intérêts diplomatiques vils et odieux. 

Il est certain que les motivations du lobby anti-kurde du Quai d’Orsay sont alimentées par des intérêts économiques purement personnels, similaires à ceux de Trump lorsqu’il a sacrifié les Kurdes et donné carte blanche à la Turquie pour l’invasion du nord de la Syrie. L’État français devrait sérieusement enquêter sur les éventuelles corruptions au sein du Quai d’Orsay.

En dernier lieu, rappelons que cette stratégie anti-kurde a permis aux services de renseignement turcs (MIT) de s’infiltrer aisément en France et d’assassiner trois militantes kurdes, en plein Paris, le 9 janvier 2013. 

C’est pourquoi, nous demandons à l‘État français d’intervenir afin de redéfinir une approche cohérente quant au traitement de la question kurde.

Nous demandons la fin immédiate de cette politique de criminalisation du CDK-F, ainsi que des associations de notre réseau et de leurs membres. 

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