L’allié turco-djihadiste de l’OTAN s’apprête à envahir le nord de la Syrie : La France reste silencieuse

Depuis plusieurs semaines, l’islamo-fasciste turc Erdogan menace ostensiblement de mener de nouvelles opérations d’invasion contre le Rojava, le nord de la Syrie.

[vc_row][vc_column][vc_column_text]Depuis plusieurs semaines, l’islamo-fasciste turc Erdogan menace ostensiblement de mener de nouvelles opérations d’invasion contre le Rojava, le nord de la Syrie. 

Mettant à profit la guerre en Ukraine, l’Etat turc joue la carte de l’adoucissement dans ses relations diplomatiques fortement dégradées depuis plusieurs années. Ce faisant, il cherche, d’une part, à tirer le maximum de bénéfice de cette situation de crise et, d’autre part, à poursuivre son projet d’expansion néo-ottomane dans la région.

L’allié turco-djihadiste de l’OTAN a montré à quel point il était capable de nuire aux intérêts stratégiques de ses alliés en brandissant la carte de la menace et du chantage. 

La Méditerranée, la Grèce, Chypre, la Libye, la Syrie, l’Irak, le Haut-Karabagh… la liste des visées impériales de la Turquie est longue. Les manoeuvres expansionnistes de la Turquie n’ont jamais été aussi claires que de nos jours. 

Si la Turquie soutient, finance et arme ouvertement les djihadistes, c’est entièrement dû au silence honteux et à la complaisance cynique de la communauté internationale. 

Cette Turquie qui est source d’instabilité régionale et mondiale, est aujourd’hui en quête de soutien pour occuper les zones contrôlées par l’Administration autonome du Nord et de l’Est de la Syrie (AANES). 

De la guerre en Ukraine à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’OTAN, toutes les occasions sont bonnes pour l’islamo-fasciste turc Erdogan afin de négocier un feu vert à son plan d’invasion du nord de la Syrie. 

À part profiter à la Turquie, la réalisation de ce plan ne peut avoir que des effets nuisibles: la déstabilisation du nord de la Syrie; l’exode de millions de personnes vers l’Europe; l’extension du régime de terreur actuellement en vigueur dans les zones occupées d’Afrin, de Tall Abyad et de Ras al-Aïn; le renforcement des postions stratégiques de la Turquie au Moyen-Orient; et, surtout, le contrôle par la Turquie de milliers de djihadistes actuellement détenus par les FDS.

À cet égard, le silence de la France est profondément inquiétant. Alors que les États-Unis et la Russie se sont prononcés au sujet d’une éventuelle invasion turque dans la région, la diplomatie française évite soigneusement toute communication à ce sujet. Pourquoi ? 

Que se passe-t-il dans les coulisses de la diplomatie française à l’approche du sommet de l’OTAN qui se tiendra les 29 et 30 juin prochain à Madrid ? 

Quelle position la France adoptera-t-elle lors du sommet de l’OTAN ? V-a-t’elle donner son feu vert à la Turquie, tout en sachant que cet État a soutenu les djihadistes qui ont commis des attentats sur le sol français, ou, au contraire, va-t-elle, pour une fois, adopter une position ferme en choisissant de protéger ses alliés qui ont perdu 11000 combattants dans la lutte victorieuse contre Daesh?

Dans ce contexte, nous appelons particulièrement les intellectuels, les politiques et les organisations de la société civile à agir en faveur des peuples du nord de la Syrie afin d’empêcher une nouvelle opération d’invasion de l’islamo-fasciste Erdogan. [/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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