A l’occasion du 41ème anniversaire du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), nous réaffirmons à nouveau notre détermination intacte à lutter pour les droits politiques et culturels du peuple kurde, au Kurdistan comme en France.
Il y a 41 ans, le peuple kurde était soumis à un régime de terreur et de répression totale. C’est dans ce contexte que le PKK a été fondé, pour lutter contre l’injustice profonde et les discriminations de toutes sortes subies par les Kurdes dont l’existence même était niée.
La lutte menée par le PKK a redonné confiance aux Kurdes qui ont commencé à revendiquer la reconnaissance de leur identité et de leurs droits fondamentaux, dans le cadre de formations politiques, ce qui aurait été inimaginable auparavant.
Aujourd’hui, à travers son idéologie et son paradigme socio-politique, le PKK n’incarne plus seulement la lutte pour les droits du peuple kurde, mais une lutte universelle pour la démocratie, les droits des femmes, l’écologie.
Les valeurs défendues par le PKK l’ont amené à livrer une résistance héroïque contre l’État islamique (EI) dont l’obscurantisme menaçait le monde entier.
De par son combat acharné contre l’EI, le PKK a été pour les pays occidentaux et particulièrement la France, un rempart contre le terrorisme.
Beaucoup d’équilibres politiques ont changé dans le monde et particulièrement dans le Moyen-Orient au cours des dernières années. Sur le terrain, on observe des évolutions constantes, dans lesquelles de nouveaux acteurs politiques incontournables comme le PKK jouent un rôle déterminant.
La France ne peut continuer à traiter le PKK comme une organisation terroriste, au risque de se décrédibiliser et de contrevenir à ses propres valeurs.
Aussi, nous appelons la France à ouvrir une nouvelle page dans le traitement de la question kurde.
Vive la résistance du peuple kurde !