Nous ferons tout le nécessaire pour la libération d’Abdullah Öcalan !

Le 9 octobre marque l'anniversaire du départ forcé du leader kurde Abdullah Öcalan de la Syrie en 1998, qui a conduit à son enlèvement et son emprisonnement sur l'île d'Imrali, en Turquie.

Le 9 octobre marque l’anniversaire du départ forcé du leader kurde Abdullah Öcalan de la Syrie en 1998, qui a conduit à son enlèvement et son emprisonnement sur l’île d’Imrali, en Turquie.

Nous condamnons avec indignation et colère la conspiration internationale du 9 octobre 1998, or- ganisée contre Abdullah Öcalan et donc contre l’ensemble du peuple kurde. Cette conspiration qui a commencé il y a 24 ans a mené à l’enlèvement du leader kurde par la Turquie le 15 février 1999. Depuis, M. Öcalan est maintenu en captivité sur l’île prison d’İmralı, dans un état d’isolement sé- vère qui s’est aggravé au fil du temps.

Depuis le 27 juillet 2011, M. Öcalan est pratiquement interdit de voir ses avocats et sa famille, une interdiction dépourvue de toute base légale, même en droit turc. L’isolement carcéral est tel qu’il est impossible d’avoir des nouvelles du leader kurde et de ses codétenus et d’avoir des informa- tions ne serait-ce que sur leur état de santé. Cette situation est extrêmement préoccupante, tant pour leurs familles et leurs avocats que pour la société dans son ensemble. Étant donné que les idées de M. Öcalan promeuvent une vie démocratique, la paix au Moyen-Orient et la coexistence des cultures, des religions et des peuples, le tout fondé sur l’écologie et la libération des femmes, sa situation n’inquiète pas seulement les Kurdes. Les peuples du Moyen-Orient ainsi que des dé- fenseurs internationaux expriment les mêmes inquiétudes. 350 avocats d’Europe et près de 2 000 avocats de Turquie et du Moyen-Orient ont demandé au ministère turc de la justice l’autorisation de rendre visite à M. Öcalan et à ses codétenus.

Le Comité des ministres du Conseil de l’Europe (CdM), qui est chargé de surveiller la mise en œuvre des arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), s’est saisi de cette affaire en décembre 2021 et a demandé à la Turquie de communiquer sa feuille de route concernant les réformes qu’elle envisageait d’entreprendre afin de mettre sa législation en conformité avec le “droit à l’espoir” d’ici septembre 2022. Cependant, à ce jour, aucune réponse du gouvernement turc n’a été communiquée aux parties. Malgré cette situation, les institutions européennes n’ont jusqu’à présent pris aucune mesure et n’ont pas tenu la Turquie pour responsable. Le silence des institutions européennes et leur incapacité à faire respecter leurs propres lois les rendent com- plices des crimes contre l’humanité et de la torture commis par la Turquie. Le Comité européen pour la prévention de la torture (CPT) se montre malheureusement plutôt inefficace et passif face à la question de l’isolement. Il ne remplit pas sa mission.

! Nous appelons les institutions compétentes de l’Union européenne à agir immédiatement et à demander à la Turquie de supprimer la “peine de perpétuité prolongée ” introduite dans code pénal turc pour punir M. Öcalan avant d’être appliquée à des dizaines d’autres prison- niers. Selon un arrêt de la CEDH, cette disposition viole la Convention européenne des droits de l’homme.

-Nous appelons le Conseil de l’Europe et ses organes compétents à s’en tenir à leurs propres décisions et à se montrer à la hauteur de leurs devoirs et responsabilités.

-Nous appelons une fois de plus toutes les puissances impliquées dans la conspiration internationale à réviser leurs politiques anti-kurdes.

-Nous appelons également toutes les forces démocratiques à renforcer la lutte pour la li- berté du leader kurde Abdullah Ocalan.

Comité international Liberté pour Abdullah Öcalan

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