Depuis quelques temps, le président turc Erdogan fait la une de l’actualité mondiale, avec ses menaces et ses agressions.
Alors que le monde commence à découvrir le vrai visage d’Erdogan, les Kurdes eux, subissent depuis de nombreuses années, l’oppression, les arrestations, la torture, les massacres et toutes sortes de violences ordonnées par Erdogan et son gouvernement.
Notre structure a toujours communiqué sur la répression exercée par le régime d’Erdogan et alerté à maintes reprises sur ses intentions et ses inspirations idéologiques. Nous avons notamment montré comment Erdogan instrumentalisait l’Islam au service des intérêts de la Turquie.
Nous avons crié haut et fort l’ingérence turque en France, à travers les mosquées, les écoles, les associations. Nous avons dénoncé l’exportation en France, via ces structures, de la répression exercée contre les Kurdes et l’opposition en Turquie. Nous avons pointé du doigt les activités de renseignement menées sous le manteau de ces structures qui permettent de ficher les militants kurdes et les opposants à Erdogan sur le territoire français, mettant leur vie et leur sécurité en danger.
Après qu’Erdogan ait dit « Macron, tu n’as pas fini d’avoir des ennuis avec moi », la France a été touchée par une vague d’attentats effroyables sur fond d’une colère anti-française attisée par le sultan turc dans tout le monde musulman. Par ailleurs, dans plusieurs villes de France, des manifestations anti-arméniennes ont été organisées par les sympathisants d’Erdogan.
Aujourd’hui, nous traversons une période d’insécurité sans précédent créée délibérément par Erdogan qui ne cesse de proférer des menaces contre la France, des menaces considérées comme des ordres par ses partisans, les loups gris et les djihadistes qui sont passés à l’acte dans différentes villes de France.
Ce n’est pas un hasard si, suite aux déclarations haineuses du Président turc, ses sympathisants islamo-fascistes sont descendus, après Décines et Vienne, dans les rues de Dijon, aux cris de « Allah u Akbar », alors que, le matin-même, un homme et deux femmes avaient été décapités à Nice, dans un attentat djihadiste épouvantable.
Alors que les services de renseignement français connaissaient parfaitement l’implication des Loups gris dans le triple assassinat des militantes kurdes en 2013, à Paris, aucune mesure n’a été prise contre l’implantation et la prolifération de ce mouvement fasciste dans l’hexagone.
Nous ne cessons de le répéter : Erdogan est un danger pour l’humanité, la paix, la liberté et la démocratie. Il est plus temps qu’on nous entende !
Il est temps de comprendre que de simples condamnations ne suffiront pas à mettre fin à la menace d’Erdogan. Il faut des actes concrets, des mesures fortes !
Soyons unis contre le fascisme d’Erdogan !
Paris, le 2 novembre 2020